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L’Inserm, un partenaire de poids pour la recherche

 

En couvrant l’ensemble des domaines, l’Inserm est un acteur incontournable de la recherche en santé en Occitanie. Les deux délégations régionales de l’Institut, situées à Toulouse et à Montpellier, travaillent avec de nombreux partenaires académiques, collectivités territoriales, fondations, associations de patients, et industriels de la santé avec l’appui de la filiale privée Inserm Transfert.

 

« Il y a une vraie activité de recherche en santé à Toulouse : des laboratoires d’excellence dans un environnement comprenant de nombreux partenaires de qualité, un CHU classé parmi les plus importants de France en 2021… et de beaux vecteurs pour une recherche forte, avec une couverture thématique large », assure Jacques Cavaillé. Délégué régional de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) Occitanie Pyrénées depuis fin 2020, il est bien placé pour en parler puisqu’il occupe le même poste pour la délégation Occitanie Méditerranée. L’idée est de mieux faire travailler ensemble les deux métropoles régionales. « Comme l’illustre mon poste à la direction des deux délégations, une de nos missions est de créer des synergies, des rapprochements sur des activités communes. » Jacques Cavaillé se félicite du soutien de la Région Occitanie à la recherche en général et à la recherche en santé en particulier. Il cite notamment le Défi-clé biothérapies, qui réunit des chercheurs de Toulouse et de Montpellier. « Ce dispositif draine beaucoup d’acteurs et d’expertises, ce qui crée une vraie dynamique. »

 

L’idée est de mieux faire travailler ensemble les deux métropoles régionales. Comme l’illustre mon poste à la direction des deux délégations, une de nos missions est de créer des synergies, des rapprochements sur des activités communes.

Jacques Cavaillé, Délégué régional de l’Inserm Occitanie Pyrénées

Avec ses 7 UMR (Unités Mixtes de Recherche), dont trois gros centres, qui regroupent 57 équipes de recherche, l’Inserm en Occitanie Pyrénées couvre de nombreuses thématiques de recherche : cancérologie (CRCT), infectiologie et maladies inflammatoires (Infinity), santé publique (CERPOP), cardiologie et maladies métaboliques (I2MC), vieillissement (Restore), santé digestive (IRSD) et neuro-imagerie (ToNIC). « Ces structures de recherche sont le cœur du dispositif. Elles ont pour co-tutelles différents partenaires, l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3), le CNRS, INRAE, l’École nationale vétérinaire de Toulouse ou l’Établissement français du sang, avec lesquels nous travaillons en étroite collaboration ». Au-delà des chercheurs, ingénieurs et techniciens de l’Inserm, ces laboratoires accueillent aussi de nombreux doctorants, post-doctorants et stagiaires issus des établissements universitaires. L’Inserm s’appuie également sur des partenaires du soin et de la recherche clinique tels le CHU de Toulouse et l’Institut Claudius Regaud (IUCT-Oncopole). Le Centre d’investigation clinique (CIC) entérine ce partenariat avec le CHU (via la DGOS) et facilite le développement de la recherche clinique.
« Les équipes Inserm se mobilisent et travaillent sur de nombreux projets financés par des acteurs institutionnels tels que l’ANR, l’INCa ou l’Union européenne », illustre Jacques Cavaillé. L’Inserm travaille avec des partenaires académiques et cliniques, mais aussi avec des industriels à forte visibilité que nous avons la chance de compter sur le territoire tels que Pierre Fabre. « Nous collaborons aussi avec des biotechs régionales comme Genoskin et Urosphere… Certaines sont d’ailleurs issues des travaux des laboratoires de l’Inserm. »
Avec Genotoul à Toulouse et Bio Campus à Montpellier, l’Inserm dispose aussi de plateformes technologiques où sont mutualisés des équipements de pointe mobilisés pour la recherche en santé. « Ces équipements sont ouverts à nos partenaires académiques, mais aussi aux industriels », précise Dominique Lautier, chargée de mission scientifique.
En Occitanie, l’Inserm joue donc un rôle majeur dans la recherche en santé et s’implique également dans les dossiers majeurs et structurants comme TIRIS, qui préfigure la future Université de Toulouse. Un projet d’Institut hospitalo-universitaire sur le vieillissement, enjeu de société, porté avec le CHU et l’Université de Toulouse, a également été déposé tout récemment.

 

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