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Limatech fait décoller la mobilité durable

 

Cette entreprise toulousaine travaille au développement d’une batterie au lithium. Plus légère que ses semblables au plomb ou au nickel cadmium, son avènement est synonyme d’économie de carburant pour les avions et les hélicoptères… l’un des nerfs de la guerre dans un secteur du transport aérien toujours scotché au tarmac mais qui prépare son redécollage.

 

L’escale forcée actuellement vécue par le transport aérien, et par effet domino par l’aéronautique, n’empêche pas ces secteurs de réfléchir à l’avenir. Les annonces par Airbus d’un avion à hydrogène pour 2035 plaçaient déjà notre région, en pointe pour la prochaine production de ce carburant, en tête d’escadrille. La start-up Limatech apporte sa pierre à l’aviation de demain avec sa batterie au lithium. Une aide au démarrage qui pourrait faire décoller la mobilité durable. Les batteries au lithium ne sont à ce jour pas encore utilisées dans l’aviation mais le développement porté par l’entreprise toulousaine Limatech pourrait changer la donne. Trois fois plus légères que des batteries au plomb ou au nickel cadmium, l’embarquement de ces piles permettrait une économie de poids significative sur les avions (de l’ordre de 120 kg sur un A320) et hélicoptères. Fortement intéressée par cette innovation de Limatech, une entreprise créée en 2016 et issue du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), l’industrie a d’ailleurs salué le travail de la société toulousaine en lui octroyant en 2019 le prix de l’innovation décerné par Airbus Développement. Fin novembre dernier, la société dirigée par Florence Robin (et cofondée par Maxime Di Meglio et Marc Béranger) a également obtenu une subvention de 2 M€ émanant de l’Union Européenne pour mener à bien son projet. En complément de cette subvention, l’entreprise bénéficie de 12 jours de coaching financés par la Commission Européenne. Pour cela, le Réseau Entreprise Europe de la CCI Occitanie a analysé avec l’entreprise ses besoins en coaching. Deux domaines ont été identifiés, la stratégie commerciale et les ressources humaines, pour lesquels la CCI Occitanie sourcera dans le monde les coaches les plus adaptés parmi une sélection validée par la Commission Européenne. « Ces fonds seront fléchés vers le programme de certification aéronautique des 2 premiers produits de notre gamme 24 Volt. Cet appui va permettre d’accélérer la mise sur le marché de batteries au lithium standardisées « ETSO » (qui garantit qu’une pièce ou un appareil est conforme à une norme de performance minimale, ndlr) », explique Florence Robin. « Cette proposition permettra aux avionneurs tels qu’Airbus et Dassault d’améliorer les performances de leurs aéronefs en adoptant la technologie lithium, enfin sécurisée », poursuit Maxime Di Meglio. Membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, connectée notamment à Daher et Latécoère, Limatech prévoit « d’embaucher 30 à 40 personnes en 2021 et 60 en 2025. En 2022, l’entreprise envisage la fabrication de batteries en présérie avant une commercialisation programmée en 2023. Ainsi, d’ici 4 ans nous entendons produire 9 000 batteries de 12 et 24 volts par an, soit un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. »

 

Nous prévoyons d’embaucher 30 à 40 personnes en 2021 et, dès 2022, envisageons la fabrication de batteries en présérie avant une commercialisation programmée en 2023. Ainsi, d’ici 4 ans nous entendons produire 9 000 batteries de 12 et 24 volts par an, soit un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.

Florence Robin, CEO et cofondatrice de Limatech

 

L’Union Européenne a octroyé à LIMATECH 2 millions d’euros afin d’accélérer le passage à une mobilité durable dans l’aéronautique. Ils ont été orientés vers le Réseau Entreprise Europe de la CCI Occitanie du fait que leur siège social est dans notre région. En plus de la subvention de 2 millions d’euros, ils bénéficient de 12 jours de coaching financés par la Commission Européenne. C’est sur cet aspect que EEN CCI Occitanie entre en jeu. Le projet va commencer en janvier 2021.

 

 

 

 

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TAT productions, As de l’animation

 

L’Occitanie fait partie des territoires français les plus féconds et prometteurs dans le domaine des films d’animation. Fer de lance de la création et de la production de films d’animation de notre région, TAT productions « cartoone » à la fois sur petits et grands écrans. Créatrice des « As de la jungle », la société familiale contribue au rayonnement de la filière dans le monde entier.

 

Le cinéma d’animation était pour eux un rêve d’enfant, ils en ont fait une success story digne des plus grands films d’Hollywood. Jean-François Tosti, son frère Eric et leur ami David Alaux ont créé TAT productions, société de production audiovisuelle et cinématographique, il y a 20 ans tout rond, ici à Toulouse. Leurs vrais débuts, ils le doivent à Alain Chabat. Le réalisateur sélectionne leur premier court-métrage – au titre prémonitoire Le vœux – pour être diffusé en avant-programme d’Astérix et Obélix, mission Cléopâtre. « Même si le succès a été délirant, cela ne nous a pas pour autant ouvert les portes du cinéma, mais celles de la publicité », se souvient Jean-François Tosti, qui convient cependant que la pub a été une bonne école qui leur a permis de s’installer et de commencer à se structurer. Pourtant, l’envie de revenir à la création ne cesse de titiller les trois acolytes. En 2005, TAT productions réalise Spike, un premier film d’animation pour la télévision. L’audience est au rendez-vous et TAT productions a trouvé son ADN : à savoir écrire des histoires à la fois pour les enfants et pour les familles, à la manière des grands studios américains comme Pixar ou Dreamworks. À l’époque, ils sont les premiers en Europe.

 

Nous avons l’ambition de sortir un film par an, dès 2021. Tous sont déjà signés par les distributeurs en France et à l’étranger. C’est une situation exceptionnelle à l’heure de la pandémie de la Covid-19. Nous avons créé une marque : c’est notre force.

Jean-François Tosti, associé et cofondateur de TAT productions

 

Un Amy Awards en 2013

Fort de ce premier vrai succès, TAT productions imagine ensuite la série Les As de la jungle, d’abord sous la forme d’un téléfilm. Vendu dans 120 pays, il caracole en tête de gondole chez Wallmart aux États-Unis. TAT productions vend 250 000 DVD au pays de l’Oncle Sam. France TV commande alors la série qui sera diffusée en 2013 et recevra un Emmy Awards. Une consécration pour les producteurs toulousains. Et la clef de la liberté ! Car Tat productions créé alors son propre studio et passe de 20 à 80 salariés. Fréquemment sollicitée, notamment par Netflix, TAT productions tient farouchement à son indépendance. « Pour l’instant, nous refusons les propositions, car nos productions occupent nos salariés à plein temps. Nous avons l’ambition de sortir un film par an, dès 2021. Tous sont déjà signés par les distributeurs en France et à l’étranger. C’est une situation exceptionnelle à l’heure de la pandémie de la Covid-19. La fréquentation des salles n’a pas encore vraiment repris, mais nous restons confiants. Nous avons créé une marque : c’est notre force », assure encore Jean-François Tosti.

 

 

 

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Golfech : grand carénage, grandes opportunités

 

Le CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Électricité) de Golfech est la seule centrale d’EDF en Occitanie. Acteur économique majeur de notre territoire, Golfech a vu en 2020 lancé le chantier du Grand Carénage qui vise à réaliser de lourds investissements pour optimiser la sécurité de la centrale. Un calendrier favorable à un moment où plusieurs anomalies ont été relevées depuis 2019. Une opportunité de business pour nombre d’entreprises hautement qualifiées possédant des compétences spécifiques. Interview de Nicolas Brouzeng, directeur du CNPE.*

 

Quels sont les détails des principaux postes du grand carénage (corps de métier, budgets, nombre d’emplois créés directs et induits, nombre d’entreprises participantes…) et tous les grands chiffres ?

Nicolas Brouzeng : « Le Grand Carénage est un programme d’investissements d’environ 1 milliard d’euros visant à permettre la poursuite d’exploitation, en toute sûreté, des réacteurs nucléaires de la centrale nucléaire de Golfech, au-delà de 40 ans. Il est engagé depuis 3 ans et se poursuit jusqu’à 2025. Les principales opérations portent sur la rénovation ou le remplacement des gros composants (rotor du groupe turboalternateur…), et la réalisation des modifications nécessaires à l’amélioration de la sûreté, dans le cadre de la prise en compte du retour d’expérience de Fukushima. Après la mise en exploitation des deux groupes électrogènes d’ultime secours, les équipes finaliseront la construction de l’appoint ultime en eau. Cet ouvrage est un réservoir de 6 500 m3 d’eau. Ces deux équipements ont pour fonction d’assurer le refroidissement en cas de perte des alimentations électriques et de la source froide de la centrale. Bien d’autres modifications de l’installation seront menées pour améliorer la sûreté de nos installations. Il s’agit par exemple du remplacement du système de détection incendie pour l’ensemble des locaux industriels et tertiaires, de la rénovation des parcs à gaz, de l’installation de nouveaux chemins de câbles dans les locaux industriels des deux unités ou encore le déploiement de mesures pour protéger des équipements contre les vents extrêmes. Environ 2 300 salariés seront nécessaires pour mener à bien le Grand carénage de la centrale et de nombreux corps de métiers seront mobilisés : tuyauteurs, chaudronnier, calorifugeurs, soudeurs, automaticiens, électriciens, etc. Au total, avec les sociétés partenaires, ce sont près de 200 entreprises qui travailleront pour notre Grand carénage. »

 

Détails du calendrier et de l’organisation ?

NB : « Pour mener à bien le Grand carénage de la centrale, une organisation spécifique, avec un comité de pilotage dédié, a été mise en place par le préfet de Tarn-et-Garonne, en collaboration avec les services de la Préfecture du Lot-et-Garonne. Il a pour but de faire profiter l’économie du territoire de ce programme industriel et des opportunités qu’il va créer pour les acteurs locaux. À ce comité de pilotage viennent s’ajouter trois commissions opérationnelles. La première, consacrée à l’emploi et la formation, est animée par Pôle Emploi. La deuxième, chargée du développement économique, est animée par la CCI 82. Enfin, la troisième est chargée de la gestion de toute la logistique (hébergement, transport, …). Elle a été confiée à la centrale de Golfech. »

 

Avez-vous de la visibilité sur la contribution économique de ce chantier à l’activité des entreprises du territoire d’Occitanie ?

NB : « Notre objectif est de faire bénéficier le territoire d’au moins 30% de l’investissement total que représente le Grand carénage, soit environ 300 millions d’euros. Cet objectif, nous l’avons affiché très tôt pour que les entreprises puissent rapidement s’organiser et ainsi profiter de ces marchés. Je tiens d’ailleurs à remercier les CCI 82 et 47 qui nous ont aidés dans ce travail d’identification des entreprises en capacité de répondre à nos besoins. »

 

Quelles ont été les grandes dates clés des chantiers de maintenance de Golfech ?

NB : « Les deux unités de production de la centrale ont été mises en service entre 1991 et 1994, après plusieurs années de chantier. Tous les 16 mois environ, les unités de production sont arrêtées pour procéder au renouvellement de son combustible et à des opérations de maintenance, dont certaines d’envergure. Selon la durée de ces arrêts, ce sont entre 1 000 à 2 500 salariés supplémentaires qui viennent renforcer le travail des 760 salariés déjà présents sur le site.
Au début des années 2000, la centrale a connu ses visites décennales n°1. Cette période industrielle importante dans la vie d’un site a permis de réaliser des opérations de maintenance et de contrôle, de mener trois examens réglementaires (inspection de la cuve, épreuve hydraulique du circuit primaire et épreuve enceinte) et de réaliser des modifications de l’installation. À son issu, l’ASN a autorisé la poursuite d’exploitation des deux réacteurs pour 10 années supplémentaires. Les deuxièmes visites décennales, réalisées en 2012 et 2014 pour chaque unité de production, ont-elles aussi été des étapes industrielles importantes dans la vie de la centrale. »

 

Y a-t-il certaines opérations sur lesquelles vous travaillerez spécifiquement avec des acteurs de notre région ?

NB : « Les opérations du grand carénage sont majoritairement confiées aux partenaires historiques d’EDF, constructeurs et mainteneurs hautement spécialisés sur un équipement ou un domaine. Cependant, ces entreprises recherchent souvent des entreprises sous-traitantes sur le territoire pour réaliser une partie du travail qui leur a été confiée. Ainsi, par exemple, la construction des groupes électrogènes de secours (chantier de 3 ans avec un effectif maximum allant jusqu’à 200 personnes) a été confié à une société nationale, mais l’ensemble du lot « voirie et réseaux de distribution » a été confié à une entreprise de Pommevic, dans le Tarn-et-Garonne. De même, le banc de charge des groupes électrogènes et leur raccordement électrique ont été confiés à une entreprise de Valence d’Agen. De plus, les entreprises qui font le grand carénage font très souvent appel à des intervenants qualifiés travaillant dans les agences d’intérim du territoire. Tout cela contribue donc à dynamiser directement l’économie locale. »

* Cette interview de Nicolas Brouzeng a été réalisée avant l’annonce de son départ à Paris début juillet pour une mission d’expertise d’EDF sur l’avenir du nucléaire et avant qu’il ne s’exprime en début d’année devant l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

 

 

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Assises de l’économie de la mer, l’Occitanie sur la vague

 

Événement majeur du monde maritime français, les Assises de l’économie de la mer se sont, pour la première fois, déroulées en Occitanie. Après Le Havre et Brest, c’est donc à Montpellier que s’est réunie début décembre la communauté maritime, actant au passage les ambitions légitimes de notre territoire sur cet élément porteur de nombreux enjeux et perspectives d’avenir. Retour sur deux jours d’échanges au cours desquels sont intervenus le Président de la République, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Annick Girardin, ministre des Outre-mer.

 

« Le XXe siècle était continental, mais le XXIe siècle sera maritime et la France doit s’assumer comme puissance maritime sur les mers et océans, des espaces cruciaux pour les équilibres mondiaux de demain ». C’est en ces termes qu’en ouverture, Emmanuel Macron a fixé le cap. Il est vrai que, à l’heure où notre pays cherche des moyens d’accélérer, la croissance bleue pourrait être la vague qui fait prendre de la vitesse à notre économie. Avec 91 Mds€ de valeur de production et 355 000 emplois, le gisement de valeur est bien réel pour la France, deuxième espace maritime mondial avec 11 millions de km2 d’espaces marins grâce aux territoires d’outre-mer. Un potentiel dont elle ne tire pas pleinement parti pour différentes raisons dont, effectivement, celle de ne pas être véritablement consciente de cette richesse que nombre de pays nous envient. Avec plus de 1 500 participants, ces Assises de l’économie de la mer « made in Occitanie », ont été l’occasion de découvrir un panorama dressé par plus de 90 intervenants de toutes les filières de cette économie, à travers tables rondes, interviews, ateliers… Un exercice d’autant plus riche que, « la mer d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier et déjà plus tout à fait celle de demain. Le rapport de l’économie au maritime ne peut plus, au XXIe siècle, être celui qui a prévalu jusqu’à ce jour : tout est à réinventer pour que les océans demeurent une ressource et ne deviennent pas la variable d’ajustement d’une planète qui comptera près de 10 milliards d’habitants en 2050. C’est ce qui fait, c’est le cas de le dire, tout le sel de la conquête de cette nouvelle frontière économique.

 

L’Économie bleue* génère un chiffre d’affaires de 8 milliards et plus de 40 000 emplois dans toute l’Occitanie, rayonnant sur l’ensemble des départements, pas uniquement du littoral. Avec le Parlement de la mer et le Plan Littoral 21, qui génère 1 milliard d’euros d’investissements pour l’économie bleue, nous travaillons pour créer plus d’emplois, et préserver la richesse naturelle que constitue la Méditerranée.

Didier Codorniou, président du Parlement de la mer

L’écosystème d’Occitanie a tout pour y contribuer très activement grâce aux visions innovantes et disruptives de ses start-ups et aux savoir-faire de ses entreprises mais aussi des travaux de recherches de ses laboratoires, de l’enseignement de ses Écoles, de la force de ses pôles et clusters… » comme l’a expliqué Alain Di Crescenzo. Le président de la CCI Occitanie, également membre du Parlement de la mer d’Occitanie, est d’ailleurs intervenu sur la thématique « Économie maritime, levier du développement économique méditerranéen » aux côtés, notamment, de Didier Codorniou, président de ce Parlement de la mer. « L’Économie bleue* génère un chiffre d’affaires de 8 milliards et plus de 40 000 emplois dans toute l’Occitanie, rayonnant sur l’ensemble des départements, pas uniquement du littoral. Avec le Parlement de la mer, qui rassemble la communauté maritime et le Plan Littoral 21, qui génère 1 milliard d’euros d’investissements pour l’économie bleue, nous travaillons pour que la Méditerranée fasse vivre nos enfants dans les 30 prochaines années. Le pari est double : créer plus d’emplois, et préserver la richesse naturelle que constitue la Méditerranée. Comme Carole Delga l’a bien dit, notre dynamique maritime s’appuie sur notre capacité à inventer, autrement dit à innover. Nous ambitionnons de proposer de nouveaux modèles répondant concrètement et, dans un souci de développement économique, aux enjeux des transitions énergétique et écologique, numérique, démographique et sociale » a détaillé Didier Codorniou. Parmi ces nouveaux modèles figure, bien sûr, la production d’énergie renouvelable pour laquelle le Président de la République et les Ministres présents ont fait un certain nombre d’annonces, notamment au sujet de l’éolien flottant.

 

L’éolien flottant, un sujet majeur pour l’économie d’Occitanie

« Nous sommes très attentifs sur le sujet de l’éolien flottant. Depuis le « Pacte de Narbonne » en novembre 2018, moment fort de l’engagement des territoires et acteurs autour du projet éolien flottant en Occitanie, la mobilisation des présidentes et présidents des régions concernées, le rendez-vous de Carole Delga avec le Président de la République au mois de janvier dernier, et enfin les annonces confirmant un dimensionnement de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) qui permettra le développement des fermes éoliennes pilotes sur nos territoires, nous avons entendu l’annonce du Président de la République lors des assises précisant que d’ici à 2024, l’État attribuerait chaque année un gigawatt de puissance supplémentaire. C’est en effet un signal positif, qui nous permet d’espérer développer cette filière en Occitanie, et dans les autres régions françaises, pour ne pas laisser passer l’opportunité de devenir leaders en la matière au niveau européen » a indiqué Didier Codorniou. Après les Assises nationales de la pêche en 2018 à Sète et avant les 3e Assises nationales du nautisme et de la plaisance, qui se tiendront en mai à La Grande Motte, l’Occitanie est plus que jamais une puissance maritime montante à l’heure où la France affirme une forte ambition sur l’échiquier maritime européen et même mondial.

* Tourisme / valorisation des ressources marines / nautisme / transport et activités portuaires / gestion, recherche, innovation et ingénierie

 

 

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Maison Albar L’Imperator, un cinq étoiles au cœur de Nîmes

 

L’emblématique établissement, jadis fréquenté par Ernest Hemingway, Jean Cocteau, Picasso ou Ava Gardner, a rouvert ses portes en 2019 à l’occasion de la Feria de Pentecôte. Cet automne, un restaurant gastronomique à la carte signée Pierre Gagnaire complétera l’offre hôtelière comprenant déjà une brasserie de haut niveau.

 

“Bienvenue à la maison !” C’est par ces mots simples que Céline et Jean-Bernard Falco, à la barre de ce vaisseau amiral, ont, le 5 juin dernier, accueilli chacun des 1 500 invités venus assister à la soirée de réouverture de l’Imperator. Rebaptisé Maison Albar Hôtels L’Imperator, ce joyau a bénéficié de 18 mois de travaux et quelque 30 millions d’euros d’investissement consentis par leur entreprise Paris Inn Group. Établissement symbole du centre-ville de Nîmes (Gard), L’Imperator est aujourd’hui monté en gamme avec une rénovation des chambres (on en compte 75, réparties entre les chambres suites et villas) et le réaménagement complet des espaces communs par l’Atelier COS et l’architecte franco argentin Marcelo Joulia.

Aux fourneaux, le chef multi-étoilé Pierre Gagnaire

Doté d’une piscine et d’un espace de séminaire, l’hôtel peut désormais se prévaloir de 5 étoiles. À Nîmes, il est ainsi le deuxième établissement du genre avec les Jardins Secrets dont la capacité d’accueil est plus réduite avec moins de dix chambres. Côté restauration, Maison Albar Hôtels L’Imperator frappe un grand coup avec l’arrivée aux fourneaux de Pierre Gagnaire. Signataire de la carte, le maître multi-étoilé laissera au chef Nicolas Fontaine, qui l’accompagne depuis 14 ans, le soin de piloter la cuisine du restaurant gastronomique le Duende qui, dès septembre, complétera l’offre proposée par la brasserie haut de gamme L’Impé, ouverte depuis juin. “Notre établissement, notamment par la qualité de ses restaurants, doit devenir rapidement un lieu de référence pour la clientèle régionale”, soutient Jean-Bernard Falco.

 

Notre établissement, notamment par la qualité de ses restaurants, doit devenir rapidement un lieu de référence pour la clientèle régionale. Un service haut de gamme passe notamment par l’emploi de personnel. Nous compterons 100 contrats de travail en octobre et les effectifs pourront monter à 140 en période de féria.

Jean-Bernard Falco, codirigeant avec sa femme Céline de Maison Albar L’Imperator

 

De la visibilité pour l’excellence de notre territoire

À moyen terme, l’établissement vise un taux d’occupation de l’ordre de 60%. « Un service haut de gamme passe notamment par l’emploi de personnel. Nous compterons 100 contrats de travail en octobre et les effectifs pourront monter à 140 en période de Féria », assure le codirigeant de Paris Inn Group. Adhérent au prestigieux label Leading Hôtels of the World auquel appartiennent nombre de palaces parisiens parmi lesquels le Lutetia, le Bristol et le Ritz, Maison Albar Hôtels L’Imperator joue désormais dans la cour des grands pour assurer de la visibilité au territoire. Pour sa première année d’exploitation, Maison Albar Hôtels L’Imperator entend réaliser environ 3 M€ de chiffre d’affaires et atteindre les 10 M€ d’ici 10 ans.

 

 

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Lunchr,
la petite montpelliéraine qui veut croquer les titres-restaurantss

 

L’Occitanie est une région gourmande puisque c’est l’une des toutes premières en France dans le domaine agroalimentaire. Deuxième région pour le nombre de start-ups créées, notre territoire est également friand d’innovations. La start-up montpelliéraine Lunchr en est l’illustration. Créée voilà deux ans, l’entreprise a investi le champ du paiement de restauration dématérialisé à l’heure où ses concurrentes n’ont pas encore franchi le pas du tout numérique.

 

C’est un marché très fermé que celui des titres-restaurants. Les acteurs se comptent, en France, sur les doigts d’une main et le nouveau venu est originaire de Montpellier. Créé en 2017, Lunchr affiche l’ambition de révolutionner une activité normée en proposant aux salariés une expérience nouvelle autour de leur déjeuner. “En utilisant le réseau Mastercard pour payer, quand les autres acteurs font le choix d’un réseau privé (Conecs, disponible dans 120 000 points de vente sur un réseau total de 180 000, N.D.L.R.), tout devient plus simple pour l’utilisateur. Par ailleurs, notre back-office est très simple ce qui peut rassurer les services de ressources humaines”, assure Loïc Soubeyrand, le fondateur et Président de Lunchr dont l’application permet également de payer avec son mobile via Google Pay et Apple Pay. L’entreprise étant occitane, c’est d’abord dans la région qu’elle a glané ses premiers clients notamment auprès d’Union Matériaux, MedinCell, Kaliop ou Urbasolar. “Depuis peu, on peut commander sur UberEats via Lunchr et même associer sa carte de crédit personnel à notre appli de sorte qu’il est désormais possible de payer son menu avec l’appli Lunchr même au-delà de 19 euros”, poursuit le dirigeant qui affirme bénéficier d’une bonne dynamique d’embauche locale.

 

L’écosystème d’Occitanie est bon pour nous, tant en termes de recrutements de développeurs que de commerciaux. Nous sommes actuellement 32 à Montpellier. Nous serons 40 à la fin de l’année et réfléchissons sérieusement à nous agrandir dans l’avenir.

Loïc Soubeyrand, fondateur et Président de Lunchr

 

“L’écosystème, tant en termes de recrutements de développeurs que de commerciaux, est bon dans la région. Nous sommes actuellement 32 à Montpellier. Nous serons 40 à la fin de l’année et réfléchissons sérieusement à nous agrandir dans l’avenir. Nous sommes programmés pour cela”, soutient celui qui, dans le passé, fut le cofondateur de Teads, société de publicité sur Internet aujourd’hui détenue par Altice, dont une partie des équipes, environ 80 personnes, demeure à Montpellier. Pour Lunchr, l’enjeu est tant de séduire les grands comptes que les PME. Elle comptait 40 000 utilisateurs en début d’année et table sur 200 000 d’ici fin 2019. Un développement rapide qui passe notamment par une accélération dans les grandes métropoles, comme Toulouse.

 

 

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Matooma,
des cartes SIM pour connecter les objets

 

L’Occitanie est l’une des régions françaises en pointe sur l’internet des objets (IoT). Créée en 2012, cette PME montpelliéraine permet, quel que soit l’opérateur téléphonique, de faire dialoguer à ce jour quelque 500 000 objets connectés via une carte SIM. Elle délivre depuis 3 ans une croissance rentable.

 

Ne dites pas à Frédéric Salles qu’il est à la tête d’une start-up. En délivrant depuis 3 ans une croissance supérieure à 50 %, qui plus est rentable, l’entreprise qu’il a cofondée avec Nadège Salles et John William Aldon est aujourd’hui une PME de 50 collaborateurs. Installée à Pérols, aux portes de Montpellier, Matooma utilise pleinement les 900 m2 de ses locaux. Fulgurante, la croissance de la société, encore récemment saluée par un classement du Financial Times, est également atypique. Contrairement à d’autres sociétés de la “French Tech”, l’entreprise n’a jamais couru après les levées de fonds record. Une seule fois dans sa jeune histoire l’entreprise a fait entrer, pour 1 M€, deux partenaires extérieurs à son capital : le fonds toulousain Irdi Soridec et Sofilaro, en 2013.

 

Nous sommes attachés à une logique de partenariat régional comme le montrent nos liens avec l’entreprise montpelliéraine IoTerop ou avec l’hébergeur de données et opérateur téléphonique biterrois Netiwan.

Frédéric Salles, cofondateur et Ceo de Matooma, et président de l’association French Tech Méditerranée

 

“Aujourd’hui, nous avons les moyens de nous financer de manière classique auprès de nos partenaires bancaires”, explique Frédéric Salles, qui tient à son indépendance. Développant une offre de cartes SIM multi-opérateurs pour objets connectés, l’entreprise compte quelque 2 500 clients auprès desquels elle a déployé 500 000 cartes SIM pour les PME (comme Photomaton), grands comptes (tels que Groupama, la BNP), ou encore des collectivités, telles que Montpellier Méditerranée Métropole. “Elles sont intégrées à de la domotique, au service public de l’eau, des alarmes, ou encore la maintenance à distance des objets connectés”, détaille Frédéric Salles. Pour ce dernier usage, Matooma a d’ailleurs développé un partenariat avec une autre entreprise montpelliéraine : IoTerop. “Nous avons codéveloppé un “team viewer”, c’est-à-dire un outil permettant la prise en main et réparation à distance d’un objet connecté comme ce qui existe pour un PC”, explique Frédéric Salles. En outre, avec l’hébergeur de données et opérateur téléphonique biterrois Netiwan, Matooma développe une solution de réseau sécurisé sans passer par Internet. Une logique de partenariat régional chère à Frédéric Salles qui vient récemment de prendre la présidence de l’association French Tech Méditerranée qui englobe les départements de l’Hérault, du Gard et de l’Aveyron.

 

 

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La Banque des Territoires
au plus près des besoins du terrain

 

Nouvellement créée, la Banque des Territoires rassemble les différentes expertises de la Caisse des Dépôts à destination des territoires. L’objectif de cette structure est de servir au mieux le développement économique territorial.

 

En créant en mai dernier la Banque des Territoires, nouvelle marque de la Caisse des Dépôts, l’institution publique avait pour volonté d’apporter conseil et financement aux collectivités locales en étant au plus près de leurs besoins. Cette démarche s’inscrit pleinement dans les missions d’intérêt général de la Caisse des Dépôts, avec « une dynamique de proximité encore plus forte, encore plus concrète », indique son directeur régional Occitanie Thierry Ravot. À travers 16 directions régionales et 35 implantations territoriales, la Banque des Territoires se rapproche ainsi des acteurs locaux. L’antenne régionale a été inaugurée à Toulouse le 23 octobre dernier et, pour son directeur, « la Banque des Territoires est en fait celle de l’ADN des territoires. Notre fonctionnement est simple, poursuit Thierry Ravot. Sur l’ensemble de la région Occitanie, quels que soient les territoires, nous avons vocation à apporter des réponses, directement ou en mobilisant d’autres acteurs, tout en ayant une capacité à décider localement. Par ailleurs, pour renforcer notre proximité, nous déployons une plateforme digitale. »

 

 

Nous sommes leaders nationaux en ayant accordé le premier prêt Action Cœur de Ville à Cahors. J’en suis très fier.

Thierry Ravot, directeur régional de la Banque des Territoires Occitanie

 

Afin de répondre aux différents besoins des collectivités territoriales, deux dispositifs ont été mis en œuvre : Action Cœur de Ville et Territoires d’Industrie. 25 villes sont ainsi labellisées Action Cœur de Ville dans la région, sur les 222 du territoire national. « Nous sommes leaders nationaux en ayant accordé le premier prêt Action Cœur de Ville à Cahors. J’en suis très fier », note le directeur régional. L’ambition de ce plan, doté d’environ 5 Md€ sur 5 ans est de redynamiser les centres-villes. Pour cela, la Banque des Territoires va « co-construire les projets avec les élus et les acteurs locaux, dont les CCI, tout en mutualisant les pratiques avec nos partenaires, pour plus d’efficacité », précise Thierry Ravot. « Nous intervenons sur l’offre de logement, la proximité des commerces en centre-ville, les maisons de santé, les maisons de services au public, la mobilité des personnes et la logistique des marchandises, la maîtrise des coûts énergétiques, le tourisme et l’attractivité, le foncier et l’immobilier d’entreprise… » Le dispositif Territoires d’Industrie vise, quant à lui, à accompagner le développement de zones à forte dimension industrielle. Ces 124 territoires identifiés en France bénéficieront d’un soutien de 1,3 Md€, provenant des programmes existants en matière de formation, d’innovation… En Occitanie, 10 bassins économiques ont été identifiés autour de villes moyennes comme Narbonne, Aurillac-Figeac-Rodez, Béziers-Sète, Castelnaudary-Castres, le Bassin d’Alès…

 

 

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Enobraq, gourmande en CO2

 

Créée fin 2015 autour d’un projet de fermentation industrielle de levure visant à remplacer le sucre par du CO2, Enobraq a découvert d’autres axes de développement autour de l’utilisation du dioxyde de carbone. En ces temps de questionnements environnementaux, ces perspectives ont séduit les investisseurs.

 

Après environ deux ans de recherche autour de la fermentation à l’aide de CO2, la biotech Enobraq (dont le nom est un clin d’œil à carbone, prononcé à l’envers), portée par Toulouse White Biotechnology, a changé d’axe de travail pour s’intéresser au Rubisco, une enzyme à l’origine de la photosynthèse. « C’est l’enzyme la plus répandue au monde, indique Christophe Dardel, CEO depuis avril 2017. Elle permet de capter du CO2 et de générer du carbone. Et fin 2017, nous avons déterminé trois axes de développement pour notre société. »

Le premier projet consiste à faire travailler le CO2 sur une bactérie plutôt que sur une levure. Sur ce sujet-là, Enobraq participe à un projet européen H2020 baptisé Biorecoever, afin de développer une preuve de concept pour faire de l’acide lactique à base de CO2. Cela permettrait de diminuer la dépendance au pétrole. « C’est la continuité de nos premières recherches », explique Christophe Dardel.

La société a, par ailleurs, découvert une nouvelle voie de fermentation permettant d’améliorer d’environ 20 % le rendement de production dans les systèmes de fermentation de quatre molécules largement utilisées dans l’industrie, comme l’acide citrique ou l’acide glutamique. « Cela permettrait de baisser les coûts de production tout en fixant du CO2, qui est majoritairement issu de l’industrie. » Enfin, le troisième axe, « le plus novateur » selon Christophe Dardel, consisterait à améliorer la photosynthèse dans les plantes, les algues et les céréales, toujours grâce à l’enzyme rubisco. Cela permettrait d’améliorer le rendement en fixant davantage de CO2. « C’est un grand pas de recherche. Dans 6 à 8 mois, nous en saurons plus sur l’efficacité du procédé et les débouchés possibles. Mais cela a éveillé l’intérêt de nos investisseurs et nous avons des contacts prometteurs avec les céréaliers », assure Christophe Dardel.

 

Dans 6 à 8 mois, nous en saurons plus sur l’efficacité et les débouchés possibles de notre procédé pour améliorer la photosynthèse dans les plantes, les algues et les céréales grâce à l’enzyme rubisco. Cela a éveillé l’intérêt de nos investisseurs et nous avons des contacts prometteurs avec les céréaliers.

Christophe Dardel, CEO de Enobraq

 

En effet, les investisseurs historiques, Soffinova Partners, SuperNova Invest, Auriga Partners et Irdinov ont investi 2 M€ début 2018 après un premier tour de table de 2,90 M€ en avril 2016. Près de 25 personnes travaillent aujourd’hui sur ces différents projets dont 8 salariés au sein d’Enobraq. « La recherche avance bien sur les 3 plans », insiste le CEO, qui s’est fixé un horizon 2020 pour signer des premiers partenariats avec des industriels sur le projet d’augmentation de rendement des quatre molécules. La fabrication d’acide lactique devrait être le deuxième à être mis sur le marché alors que l’amélioration de la photosynthèse demande plus de temps. Une troisième levée de fonds est envisagée fin 2019 début 2020 pour accompagner la croissance d’Enobraq.

 

 

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ON EN PARLE
 

GA Smart Building
mise sur l’alliance bois et béton

 

Avec l’acquisition de la société Ossabois, le promoteur immobilier GA se diversifie en proposant une solution mixte bois/béton. Un centre de compétences interne a notamment été créé pour développer cette offre. Un choix stratégique qui répond à plusieurs objectifs.

 

Début 2018, le groupe GA Smart Building a racheté la société Ossabois, spécialisée dans la construction de logements en bois pour les bailleurs sociaux, les promoteurs et les constructeurs. Grâce à cette acquisition, le promoteur toulousain, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 200 M€ en 2017, poursuit sa diversification après avoir réalisé ses premières opérations dans l’hôtellerie et le domaine de la santé. En effet, l’un des objectifs de GA avec le rachat d’Ossabois est de mettre au point de nouvelles solutions de construction mixtes mêlant le bois et le béton. Un centre de compétences interne a ainsi été imaginé afin de faire travailler les équipes de R&D du groupe sur des procédés béton/bois en collaboration avec les ingénieurs de la société Ossabois. « Notre objectif est d’intégrer rapidement Ossabois dans une logique de contribution mutuelle en termes de compétences et de développement commercial, précise Sébastien Matty, président de GA Smart Building. Nous avons aussi l’ambition de renforcer notre modèle industriel et de conforter notre position d’acteur de référence de la filière sèche et de la construction hors site. » Ossabois réalise des modules préfabriqués pouvant s’insérer facilement dans une habitation, ce qui doit permettre à GA de réduire les délais de construction, tout en améliorant l’empreinte carbone et l’aspect environnemental de ses réalisations.

 

GA Smart Building réalise aujourd’hui des bâtiments composés d’éléments de structure et de façade en béton uniquement. Notre objectif est de pouvoir répondre avec les deux matériaux afin de proposer le bon matériau au bon endroit.

Sébastien Matty, président de GA Smart Building

 

« GA Smart Building réalise aujourd’hui des bâtiments composés d’éléments de structure et de façade en béton uniquement, notre objectif est de pouvoir répondre avec les deux matériaux afin de proposer le bon matériau au bon endroit », détaille Sébastien Matty. Si le centre de compétences ne dispose pour l’instant pas de locaux, les équipes des deux sociétés sont déjà au travail et les premiers projets voient le jour. Des sanitaires modulaires en bois vont par exemple être rapidement utilisés sur de futurs chantiers du groupe GA.

 

 

 

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