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Le laboratoire d’analyse spécialisé dans l’alimentation et l’eau a contribué à la création d’un BTS au Lycée CCI Gard. Il travaille également en lien étroit avec l’université et Nîmes Métropole pour l’émergence d’une plateforme partagée d’analyses baptisée Origo.
C’est un laboratoire qui ne cesse d’étendre ses compétences. Le laboratoire d’analyses Phytocontrol, installé à Nîmes, développe sa politique partenariale à mesure qu’il grandit. Créée en 2006, l’entreprise emploie aujourd’hui 365 personnes dont 200 dans la Rome française où la PME fait figure de locomotive. Parce que les entreprises œuvrant dans son secteur de l’analyse alimentaire et de l’eau sont rares dans le département, l’offre de formation était, jusqu’à il y a peu, mal adaptée aux besoins de la société cofondée et dirigée par Mikaël Bresson. Pour pallier ce manque, le chef d’entreprise s’est donc rapproché du Lycée CCI Gard pour créer un BTS en alternance. Depuis septembre, une promotion de 12 étudiants a fait sa rentrée dans cette formation aux métiers de la chimie. Nombre de ces alternants travaillent tantôt chez Phytocontrol, tantôt au sein du lycée où ils bénéficient d’un équipement probablement unique en France doté de 500 000 euros de matériels fournis par les équipementiers du secteur. « Notre idée est d’aller plus loin en développant par la suite une licence professionnelle en partenariat avec l’université de Nîmes (Unîmes), explique Mikaël Bresson. Dans la même veine, le laboratoire d’analyses entend favoriser l’émergence d’une plateforme technologique de 900 m2 sur la zone d’activité Magna Porta entourant la nouvelle gare TGV Nîmes-Pont-du-Gard inaugurée mi-décembre. »
Après la création d’un BTS avec le Lycée CCI Gard, notre idée est d’aller plus loin en développant par la suite une licence professionnelle en partenariat avec l’université de Nîmes (Unîmes).
Mikaël Bresson, président et cofondateur de Phytocontrol
Cette plateforme, portée par Unîmes, travaillera sur la caractérisation de l’authenticité et la naturalité agroalimentaire. Elle sera équipée d’outils que chacune des parties prenantes (en tout, une quinzaine de partenaires avec des sociétés telles que BRL, Grap’Sud, Proteus, des pôles de compétitivité Terralia, Cosmetic Valley, ou encore des organismes de recherche comme l’INRA, N.D.L.R.) ne peut porter seule. Parallèlement aux activités qu’il développe pour l’entreprise (cette dernière affiche une croissance à deux chiffres et vient de réaliser sa première opération de croissance externe en Espagne), Mikaël Bresson est également investi pour le développement des projets d’entreprises innovantes. En tant que vice-président de Créalia Occitanie, il participe, notamment, à l’animation de ce fonds accordant des prêts d’honneur personnels aux chefs d’entreprises dans le cadre de leur projet. Avec Phytocontrol, l’Occitanie va essaimer car le groupe nîmois Phytocontrol ambitionne de mailler le territoire national en ouvrant un laboratoire de proximité par an.