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Autour de l’activité historique de fonderie aluminium de la société Diace, le groupe lotois FMH a su diversifier son activité en rachetant des sous-traitants. En pleine croissance, notamment dans le secteur aéronautique, la PME investit fortement pour répondre à la demande et illustre le savoir-faire de notre région dans le domaine mécanique.
À cheval sur l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine, le cluster Mecanic Vallée multiplie les projets européens et envisage l’avenir avec sérénité. Labellisé cluster en 1999, il rassemble aujourd’hui 200 adhérents sur 6 départements dont 3 de notre région, l’Aveyron, le Cantal et le Lot. Dans ce département, derrière les têtes d’affiche que sont Ratier Figeac et Figeac Aéro, on trouve tout un écosystème de PME en croissance. Avec quatre sociétés différentes, dont les deux principales en Occitanie, le groupe FMH fait partie de cette catégorie et pourrait rapidement devenir une ETI sur laquelle il faudra compter. Avec le rachat en 2015 de la société albigeoise Fin’Tech Industrie, dédiée au traitement de surface et à la peinture, puis celui d’un mouliste espagnol en 2016, le groupe lotois a élargi sa gamme d’activité. « Dans un premier temps, l’objectif était de sécuriser nos approvisionnements », explique Matthieu Hède, PDG du groupe et fils du fondateur de la fonderie Diace, basée à Vayrac. Mais, grâce à ces acquisitions, l’entreprise est aujourd’hui en mesure de proposer une prestation complète pour les pièces mécaniques, depuis le développement et la fonderie jusqu’à la logistique en passant par le traitement de surface et l’assemblage.
C’est dans l’aéronautique que la croissance sera la plus forte, précise le PDG. Notre plus gros marché est aujourd’hui le bâtiment mais aucun ne représente plus de 25 % de notre activité. C’est une volonté de ne dépendre d’aucun client de gagner en stabilité.
Matthieu Hède, PDG du groupe FMH
Lors de l’exercice 2017-2018, FMH a enregistré un chiffre d’affaires de 17,5 M€, porté par une croissance de plus de 20 % chez Fin’Tech et de 55 % sur le site espagnol. Le groupe a remporté de nouveaux marchés dans l’aéronautique, notamment auprès de Stelia et de prestataires comme MGA ou Echeverria. « C’est dans l’aéronautique que la croissance sera la plus forte, précise le PDG. Notre plus gros marché est aujourd’hui le bâtiment mais aucun ne représente plus de 25 % de notre activité. C’est une volonté de ne dépendre d’aucun client de gagner en stabilité. » 25 personnes sont venues grossir les rangs du groupe FMH, qui compte aujourd’hui 220 salariés. Pour accompagner cette croissance et répondre à la demande, un plan d’investissement de 8 M€ est prévu dans les deux ans à venir, principalement sur les sites de Diace dans le Lot et de Fin’Tech dans le Tarn, tant sur le plan immobilier qu’au niveau des machines. « Pour 2018-2019, l’objectif est de suivre les nouveaux marchés que nous avons remportés, que ce soit pour Stelia, Thales ou le groupe de matériel agricole Kuhn, assure Matthieu Hède, actionnaire à 85 %. Nous devons absorber cette croissance pour, d’ici à 2 ou 3 ans, dépasser les 20 M€ de chiffre d’affaires et mener de nouvelles croissances externes. »