ARCHIVES |
Spécialisée dans l’achat-revente de livres et biens culturels de seconde main sur Internet, KiwiBook a développé un algorithme permettant d’estimer le prix de chaque livre au plus juste. Un concept simple adossé à une solution technique experte, il n’en fallait pas plus pour retenir l’attention du patron de Free.
C’est un joli coup de projecteur que s’offre l’entreprise nîmoise KiwiBook. Trois mois seulement après sa création, la start-up spécialisée dans l’achat sur Internet de livres et de biens culturels de seconde main et leur revente sur des plateformes spécialisées telles qu’Amazon ou PriceMinister, a annoncé, fin janvier, l’entrée à son capital du fonds d’investissement Kima Ventures créé par Xavier Niel. Modeste, le montant de la levée de fonds réalisée par l’entreprise – et à laquelle ont pris part d’autres business angels- n’a pas été communiqué. Concrètement, l’argent frais injecté dans les comptes de la start-up gardoise doit notamment lui permettre de développer une application mobile, de financer ses premières embauches, et de décliner sa solution dans la proposition de rachat de CDs, DVDs et autres jeux vidéo.
Notre algorithme propriétaire trie, parmi des millions de références, les références qui peuvent toujours se vendre. Lorsqu’on nous propose un livre à vendre, nous sommes capables d’estimer en temps réel la marge possible en fonction de nombreux critères et définissons, ainsi, le prix de rachat d’un livre.
Benjamin Lointier, co-fondateur et directeur technique de KiwiBook
D’un point de vue technique, la solution développée en interne par KiwiBook est plus complexe qu’il n’y paraît. « Notre algorithme propriétaire trie, parmi des millions de références, les références qui peuvent toujours se vendre. Lorsqu’un particulier nous propose un livre à vendre, nous sommes capables d’estimer en temps réel quelle est la marge possible en fonction de nombreux critères, et nous définissons ainsi le prix de rachat d’un livre », explique Benjamin Lointier, co-fondateur et directeur technique de KiwiBook. Du côté de l’utilisateur, le montant minimum pour que la transaction de rachat soit réalisée est de 15 euros. Le revendeur reçoit ensuite par mail une étiquette de transport destinée au renvoi de ses livres via les points de dépôts Mondial Relay. C’est à la réception des livres par la société KiwiBook que le vendeur reçoit son règlement. Benjamin Augros, cofondateur, de préciser : « Nous n’attendons pas d’avoir revendu les livres sur une marketplace pour payer les personnes qui nous vendent leurs ouvrages d’occasion. »
> Voir le site : www.kiwibook.fr