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L’entreprise héraultaise spécialisée dans le traitement de l’eau et de sa désinfection par UV a levé 10 M€, fin juin, pour son entrée sur Euronext. Deux semaines plus tard, elle annonce la signature d’un contrat avec CMA-CGM pour le traitement des eaux de ballast.
L’événement a été salué par les investisseurs. En permettant la levée de 10 M€ d’argent frais, l’entrée en bourse de l’entreprise héraultaise Bio-UV Group n’est pas passée inaperçue. “Nous sommes la première société du secteur de la “water tech” à entrer sur Euronext Growth”, se satisfait Benoît Gillmann, le PDG de Bio-UV Group. Spécialisée dans le traitement de l’eau et de sa désinfection par UV, l’entreprise créée en 2000 à Lunel, réalise la moitié de son activité à l’international. Présente dans 65 pays, elle propose des solutions historiquement liées à trois marchés : le récréatif (piscines publiques et privées, spa, bassins), l’industriel (aquarium, aquaculture) et municipal (réutilisation de l’eau potable et des eaux usées). Si, après 18 ans d’existence, Bio-UV Group a pris la décision d’ouvrir son capital au public, c’est pour s’offrir une visibilité d’une part, mais aussi pour affirmer l’ambition de développer son activité dans le traitement par UV des eaux de ballast, via sa filiale Bio SEA. Une nouvelle réglementation internationale entrera en vigueur l’an prochain pour l’ensemble des navires marchands. Elle oblige les armateurs à s’équiper. En juillet, Bio-UV Group a ainsi annoncé la signature avec le n° 3 mondial du transport maritime par conteneur, CMA-CGM, la signature d’un contrat pour l’équipement de 16 porte-conteneurs.
Nous sommes la première société du secteur de la “water tech” à entrer sur Euronext Growth. Objectif, gagner en visibilité d’une part et affirmer notre ambition de développer notre activité dans le traitement par UV des eaux de ballast, via notre filiale Bio SEA.
Benoît Gillmann, le Président Directeur Général de Bio-UV Group
Au préalable, Bio-UV Group avait obtenu la double certification de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et, pour les États-Unis, de l’US Coast-Guard assurant aux armateurs mondiaux que leurs navires pourront naviguer partout dans le monde. “Le marché à conquérir s’élève à 7,5 Mds $ pour la technologie UV sur la période 2018-2024 pour les bateaux existants », détaille Benoît Gillmann qui réalise aujourd’hui 30 % de son chiffre d’affaires grâce à Bio SEA. Une part appelée à croître au sein d’un groupe composé de 60 salariés et dont la perspective à cinq ans est de passer d’un CA de 10 M€ l’an dernier à 40 M€ en 2022.