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Depuis plus de 40 ans, Erems a acquis dans le domaine du spatial une vraie reconnaissance pour son savoir-faire en matière d’équipements électroniques. En collaboration avec l’écosystème régional, des donneurs d’ordre historiques aux acteurs émergents du New Space, l’entreprise de Haute-Garonne a connu un fort développement ces dernières années.
On le sait, le spatial est un secteur fort en Occitanie, notamment autour de Toulouse, où se concentre plus d’un quart des effectifs de la filière en Europe. Et la société Erems, spécialisée dans la conception et le développement électroniques, n’y est pas étrangère. En effet, depuis plus de 40 ans, elle a prouvé sa qualité et son expertise dans les prestations réalisées notamment pour le Cnes et Airbus Defence & Space. « Nous avons acquis une notoriété, aussi bien sur des satellites de télécommunication et d’observation de la Terre que pour des vols habités », précise son président Gérard Dejonghe. Un savoir-faire qui s’appuie sur de nombreux métiers. « On ne peut pas envoyer n’importe quel type de composants. Les équipements sont de plus en plus complexes et nous avons des compétences dans de nombreux métiers, de la conception électronique à la qualification des procédés et des composants en passant par la prise en compte des radiations ou des conditions thermiques », poursuit le dirigeant.
Impliqués dans la dernière phase de récupération d’échantillons martiens de la mission Nasa/Esa, nous concevons et développons l’équipement de contrôle des interfaces avioniques du vaisseau chargé de récupérer la capsule contenant les échantillons. Pour cela, nous travaillons avec de nombreux partenaires locaux, comme Mecano ID ou l’entreprise Trad, spécialisée dans les tests et l’analyse des effets de radiations sur les systèmes électroniques.
Gérard Dejonghe, président d’Erems
Parmi les collaborations prestigieuses, Erems est notamment impliquée dans la dernière phase de récupération d’échantillons martiens de la mission de Nasa/Esa. La société, installée à Flourens (Haute-Garonne), conçoit et développe en effet l’équipement de contrôle des interfaces avioniques du vaisseau chargé de récupérer la capsule contenant les échantillons. « Pour cela, nous travaillons avec de nombreux partenaires locaux, comme Mecano ID ou l’entreprise Trad, spécialisée dans les tests et l’analyse des effets de radiations sur les systèmes électroniques ». Erems a également réalisé l’ensemble de l’électronique des instruments optiques de la constellation de satellites d’observation de la Terre Pléiades, Neo d’Airbus Defence & Space, et fourni une pince acoustique à Thomas Pesquet à bord de l’ISS.
Forte de ces contrats et de sa faculté à s’adapter à différents niveaux d’exigences, Erems s’est également positionnée sur le secteur du New Space, comme le prouve sa participation au projet de constellations de nanosatellites pour le Toulousain Kineis ou son implication dans le programme CO3D d’Airbus Defence & Space pour le Cnes. « Cela pousse fortement les compétences. Nous allons encore monter en gamme », assure Gérard Dejonghe. Autant de marchés qui ont permis à la société d’enregistrer une forte croissance ces dernières années. « Il y a 5 ans, nous étions 80. Aujourd’hui, Erems compte 172 salariés et nous avons renforcé tous les services », se félicite le président, qui reste ambitieux malgré le décalage de certains projets en raison de la Covid-19. Pour soutenir son développement, l’entreprise a en effet un plan à 2-3 ans pour l’extension des bâtiments et, grâce à France Relance, elle va bénéficier du financement de 50% de son projet de modernisation de la production évalué à 1,2 M€. Erems semble bien calé sur l’orbite du succès.