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Créé en 1989 par Jean-Claude Maillard, le groupe lotois a enregistré 27 années de croissance continue de son activité. Le sous-traitant aéronautique a ouvert en janvier un nouvel atelier d’assemblage à Figeac pour conforter et amplifier son développement. Il prévoit de doubler de taille d’ici 2020 en portant son CA à 650 millions d’euros (340 en 2016-2017).
Spécialiste de la production d’aérostructures, de pièces de moteurs et de sous-ensembles, Figeac Aéro est le fournisseur de groupes comme Airbus, Safran, Stelia Aerospace ou l’américain Spirit. Numéro deux européen des sous-traitants aéronautiques, derrière Asco et devant Mecachrome, l’entreprise compte bien devenir le numéro un à l’horizon 2020, en bénéficiant notamment de la montée en cadence du long-courrier A350 d’Airbus. Il est vrai que, au delà de cet exemple, la santé de l’aéronautique civile (plus de 33 000 avions à livrer sur les vingt prochaines années) en fait un marché très porteur avec une visibilité de long terme.
Si ces dernières années, notre activité a connu une telle croissance, elle doit s’accompagner de mesures d’amélioration des process. Notre nouvel atelier en est l’illustration.
Jean-Claude Maillard, PDG de Figeac Aéro
L’entreprise lotoise est, en 25 ans, devenue une référence de la filière aéronautique. Et, dans le bassin industriel de la Mecanic Vallée, comme en Occitanie, Figeac Aéro est aujourd’hui un véritable moteur de développement. Car, tout en misant sur les pays « best-cost » comme la Tunisie ou le Maroc, Jean-Claude Maillard continue de consacrer plus de la moitié de son investissement au site historique de Figeac. 37 millions d’euros ont ainsi été consacrés à la construction d’un atelier, dédié au moteur Leap de Safran-GE, où les cycles de production passeront de 10 semaines à 10 jours. Le site de Figeac emploie plus de 1 000 salariés et le groupe possède également des filiales à Decazeville et à Brive. La société de Jean-Claude Maillard est impliquée auprès des pôles de compétitivité et a noué des partenariats avec de nombreux laboratoires, centres de recherche ou de formation de la région..
Malgré des implantations à l’étranger, notamment au Mexique et aux Étas-Unis, Figeac Aéro mise sur l’innovation et la production locale plutôt que sur une politique de délocalisation. Le lancement de son usine du futur fin 2016 et l’inauguration du nouvel atelier d’assemblage figeacois en janvier 2017 renforcent cette volonté. « Si ces dernières années, notre activité connaît une telle croissance, elle doit s’accompagner de mesures d’amélioration des process. Ce nouvel atelier en est l’illustration », explique le PDG Jean-Claude Maillard dans un communiqué. Car Figeac Aéro enchaîne les contrats records, à l’image de celui conclu avec Spirit AeroSystems en début d’année, qui représente près de 10 ans de production. Le groupe devrait atteindre un CA de 340 M€ pour l’exercice 2016-2017 (+ 35 % par rapport à 2016).