ARCHIVES |
Connu sous ses marques Catana et Bali, le chantier naval de Canet-en-Roussillon spécialisé dans le catamaran de croisière, affiche de belles perspectives de croissance avec un carnet de commandes 2019 déjà supérieur à celui de 2018.
Olivier Poncin : Nous avons un plan de développement important à mener. Nous trouvons plus sain de le financer par fonds propre qu’en faisant appel aux banques. Par ailleurs, notre forte croissance (près de 30 % cette année, N.D.L.R.) nous incite à renforcer notre besoin en fonds de roulement d’autant que nous prévoyons pour l’an prochain une croissance identique à celle de cette année. Nous prenons donc les devants.
OP : Nous allons investir 10 M€ sur deux ans. 5 M€ iront dans la conception de moules et maquettes de deux nouveaux Bali et un Catana. Pour accompagner notre montée en charge, nous allons construire près de 7 000 m2 de bâtiments sur nos chantiers de Canet (2 500 m2), de Charente-Maritime (1 500 m2) et de Tunisie (3 000 m2). Au total, nous allons créer d’ici deux ans une centaine d’emplois dont une cinquantaine à Canet-en-Roussillon.
OP : Nous produirons un peu plus de 100 bateaux en 2018 et 135 l’année prochaine. Je peux le dire car notre carnet de commandes est déjà supérieur à celui de cette année.
Pour accompagner notre montée en charge, nous allons construire près de 7 000 m2 de bâtiments sur nos chantiers dont 2 500 m2 à Canet. Au total, nous allons, d’ici deux ans, créer une centaine d’emplois dont une cinquantaine à Canet-en-Roussillon.
Olivier Poncin, Président de Catana Group
OP : Toutes ! Il n’y a pas vraiment un marché qui domine l’autre. Nous en vendons en Australie, aux États-Unis, en Italie, en Croatie… 70 % des bateaux Bali que nous vendons sont achetés par des professionnels qui les destinent à de la location. Les Catana, eux, sont des catamarans achetés par des propriétaires individuels adeptes du sur-mesure.