ARCHIVES |
Créée par deux passionnés de sport en 2011, PrivateSportShop est aujourd’hui dans le Top 5 des acteurs du e-commerce sport en Europe. Après 4 déménagements en 7 ans pour accompagner sa croissance (près de 40% par an en moyenne depuis 5 ans), l’ancienne start-up s’est installée dans l’Hérault où elle bénéficie d’un écosystème favorable à l’atteinte de ses prochains objectifs.
Yannick Léouffre : Avec 100 millions d’euros de chiffre d’affaires atteint après 8 années d’exercice, les résultats parlent d’eux-mêmes. Et nous repartons sur une croissance à deux chiffres chaque année. C’est une belle région de sport, il y a pas mal d’outdoor de montagne et de mer. C’est un bon emplacement logistique. Nous disposons actuellement de 15 000 à 20 000 m2 d’entrepôt. Dans la perspective d’un développement européen, il y a aura un maillage à considérer mais pour l’heure nos sites sont dimensionnés. Par ailleurs, sur le plan innovation, nous avons pu bénéficier du pass French Tech.
YL : Le siège France d’Asics est présent dans le département, à Lattes. Cela crée donc des synergies intéressantes mais l’ambition de l’entreprise étant européenne, les choses vont aussi se jouer dans d’autres capitales. Nous travaillons également avec une communauté d’e-commerçants comme BricoPrivé (Guillaume Bertel et Benoît Durand, fondateurs de PrivateSportShop avaient participé à la création de ce site installé à L’Union (31), ndlr) sur le marketing, la logistique, nous échangeons et partageons des réflexions.
Nous sommes dans une très belle région, avec des talents extraordinaires, de belles pratiques et un bon niveau de formation. À ce titre, nous avons été parrain de la Start-up week de Montpellier Business School à laquelle ont pris part 800 étudiants.
Yannick Léouffre, directeur général de PrivateSportShop
YL : La réalité, c’est que la région Occitanie est extrêmement propice au développement des entreprises. J’étais récemment à l’Élysée. Le président Macron dit qu’il faut sortir du tropisme parisien. Il a raison. Nous avons des fleurons en région qui sont très rentables et qui prennent des places au niveau européen. Il faut en être fiers. C’est une très belle région avec des talents extraordinaires avec de belles pratiques et un bon niveau de formation. À ce titre, nous avons été parrains de la Start-up week de Montpellier Business School à laquelle ont pris part 800 étudiants. C’était très enrichissant.
YL : L’intérêt est de créer un leader européen du sport et de la distribution d’articles de sport sous trois ans. Et nous avons une fenêtre de tir. Il y a certes la grande distribution et Décathlon en tête qui sont de grands acteurs. Mais sur Internet, ce sont les marques, Nike et Adidas en tête qui ont d’importants marchés. Il y a donc une place à prendre auprès des sportifs. Nous voulons être le site des personnes un peu férues. Nous facilitons l’accès à des équipements de sports. Nous aimons bien dire que nous sommes le site et l’appli qui se bougent pour ceux qui se bougent. Dans ce contexte, Bridgepoint apporte une assise financière et le management. Un fonds n’a pas vocation à se substituer au métier.